Rencontrez Marguerite Chevreul, Senior Executive Coach chez Turningpoint

Coach depuis 2004, Marguerite accompagne individuellement des cadres dans leur stratégie de carrière et outplacement (orientation, transition, évolution et développement professionnel). Elle intervient également en team building d’équipes de direction et anime des formations dans le développement du leadership des dirigeants auprès de grandes entreprises.

Elle bénéficie de 20 ans d’expérience en Ressources Humaines en tant que responsable formation, responsable du recrutement et DRH dans des cabinets de conseils reconnus SFAC Euler, KPMG-Peat Marwick, Ernst & Young, Cap Gemini.  

Dans cette interview, elle partage son engagement et son enthousiasme pour accompagner et aider les managers à faire face aux changements et aux situations difficiles.  

« J’étais dans les Ressources Humaines et puis je suis arrivée à un moment de ma carrière où je me suis rendu compte que je ne voyais plus les personnes, j’étais plus sur des problèmes d’organisation. C’est à ce moment-là, que j’ai décidé de devenir Coach … »

Merci Marguerite pour votre engagement auprès des leaders et de leur développement.

Parce que tout le monde devrait pouvoir avoir accès au savoir, nous mettons ci-dessous à la disposition des sourds et malentendants une retranscription de cet entretien: 

Pourquoi êtes-vous devenue coach?

Arrivée à un moment de ma carrière, j’étais DRH dans une grande organisation. Et là, je me suis rendu compte que je ne voyais plus les personnes, pas assez, que j’étais plus sur des problèmes de l’organisation, justement. Et c’est à ce moment que j’ai décidé de devenir coach, pour revenir à ce qui m’intéressait, c’est à dire accompagner les personnes elles mêmes.

 

Quelle a été votre expérience la plus marquante?

Je pense que c’est celle d’un manager qui dirigeait un grand centre de recherche dans une entreprise industrielle et qui avait un problème de gestion de ses priorités et de son emploi du temps. En travaillant avec lui, il a réalisé qu’il n’était pas indispensable partout, qu’il pouvait déléguer et il a pris du recul sur son activité. À la fin du coaching, il a été très fier de montrer son agenda à son N+1et de montrer que son agenda était quasiment vide. Ce qui veut dire que ça lui a laissé beaucoup de temps pour lui réfléchir, notamment à la stratégie de l’entreprise, ce qu’il n’avait pas le temps de faire auparavant.

 

Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier de coach?

C’est la diversité des rencontres. C’est chaque fois une problématique nouvelle et c’est surtout une personne nouvelle. Et à chaque fois, c’est le moment de connaître quelqu’un, d’échanger et de l’accompagner ou de l’aider à un moment charnière pour cette personne. Et c’est toujours une découverte, je pense des deux côtés, qui est une richesse incroyable.

 

Qui sont ces personnes qui vous inspirent?

La première personne qui m’a inspirée, c’est Vincent Léna, c’est le formateur,  la personne qui m’a enseigné le coaching et je pense que c’est lui qui m’a d’abord inspirée. Et puis, il y a un philosophe qui est également psychologue, qui m’inspire, qui est Viktor Frankl, fondateur de la logothérapie, qui est la question du sens. Et puis, et surtout, en ce moment, les personnes qui m’inspirent, ce sont mes collègues coachs de Turning Point, parce que nous passons beaucoup de temps à travailler ensemble sur des missions, à préparer des coachings et surtout à des séances de supervision. Et moi, je suis très inspirée par ce qu’ils disent et mes échanges.

 

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